Terra incognita

05.05.2018
ESPACE ARLAUD
LAUSANNE

1521792250_mercator_affa3_new2_v4.jpg

De la redécouverte des globes Mercator aux terrritoires visuels de Marco de Francesco
Au départ il y a la découverte à l’Université de Lausanne (UNIL) de deux globes, l’un terrestre et l’autre céleste. Ce fut le début d’une belle aventure scientifique pour comprendre, analyser et authentifier ces objets dont on pouvait penser – et on n’avait pas tort – qu’ils étaient sortis au 16ème siècle du fameux atelier européen de Mercator, le père de la cartographie moderne.
Au terme d’une passionnante enquête ayant impliqué tout un réseau d’experts dans trois facultés de l’UNIL et ailleurs en Suisse, il a été possible d’authentifier ces deux pièces puis de les restaurer pour les consolider et les maintenir en l’état sur le long terme. Une procédure de numérisation a alors été lancée, permettant aux chercheurs et au public d’explorer ces globes de près, de leur superposer des cartes plus récentes pour comparer l’état des connaissances d’hier et d’aujourd’hui, de zoomer sur les parties écrites dans une savante hiérarchie d’origine orchestrée par différentes polices de caractère ou tout simplement d’apprécier la beauté de ces globes, en souriant ou en frissonnant comme les navigateurs d’autrefois devant les monstres marins illustrant une représentation du monde entre magie et conquête scientifique.

Et maintenant, l’expo ! Du 5 mai au 15 juillet 2018, dans le vaste espace du Musée Arlaud à Lausanne, l’exposition confronte deux univers par-delà les siècles : celui du géographe flamand Gerardus Mercator et celui de l’architecte plasticien lausannois Marco de Francesco. Tous deux conjuguent la technologie et l’esthétique, la pensée abstraite et l’artisanat le plus minutieux pour (faire) réfléchir leur époque. Les interactions suscitées par cette rencontre entre ciel et terre, où la mer prend une place énorme à l’heure où des migrants dans la détresse atteignent l’île de Lampedusa (une œuvre de Marco de Francesco en témoigne directement), seront alimentées par le regard et la curiosité des visiteurs.

La fameuse et unique paire suisse de Globes Mercator sera installée en vitrine, le processus d’authentification et de restauration sera présenté, de même que la valeur ajoutée du «système Mercator» dans l’histoire de la cartographie. Cette exposition met en scène un périple dans l’espace et le temps aux confins de la science et de l’art, de la connaissance et de la contemplation, de la réflexion et de l’action. Les professeurs de l’UNIL – notamment Micheline Consinschi et Dominique Bourg – ont été à l’œuvre pour vous faciliter le voyage. A vous maintenant d’en explorer les possibilités.

A découvrir jusqu'au 15.07.2018

Villes sauvage: la biodiversite urbaine et ses racines

04.04.2018
MUSEE ET JARDINS BOTANIQUES CANTONAUX
LAUSANNE

csm_MJB_Affiche_ville_sauvage_0474bd6ed3.jpg

LA BIODIVERSITÉ URBAINE ET SES RACINES
Une exposition et des activités réalisées en collaboration avec le Service des parcs et domaines de la Ville de Lausanne (SPADOM).
Embellissement des lieux, accueil des loisirs, zone de repos,... la nature urbaine assume de nombreuses fonctions appréciées des citadins. Faune et flore sauvages peuvent aussi en bénéficier. Elles y trouvent des milieux de substitution rappelant leur environnement d'origine, s'y installent, et peuvent s'y maintenir, pour autant qu'on les tolère ! Promouvoir la biodiversité en ville est l'affaire de tous et les moyens ne manquent pas. 
De nombreuses animations autour de l’exposition sont proposées, tant pas les MJBC que le SPADOM.

A découvrir jusqu'au 28.10.2018

KUNG FU MOTION: Les archives vivantes

27.04.2018
ARTLAB EPFL
LAUSANNE

kung-fu-image-sansdate-1-717x1024.jpg

Kung Fu Motion examine les stratégies permettant d’encoder, de récupérer et de reproduire le patrimoine immatériel de manière à permettre à ces archives d’être “vivantes” dans le présent. Cette exposition rassemble du matériel historique et des visualisations créatives dérivées de techniques avancées de documentation comprenant la capture de mouvements motion capture, l’analyse de l’évolution du mouvement dans le temps, la reconstruction en 3D et la vidéo panoramique. En mettant en évidence le potentiel de la muséologie expérimentale pour revivifier le patrimoine culturel, ces matériaux d’archives sont réinterprétés et ré-exécutés au moyen de la réalité virtuelle et augmentée, et l’art des médias interactifs. Ces «archives vivantes» utilisent de nouveaux paradigmes d’affichage interactif et immersif pour perpétuer les prestations des Maîtres du passé pour les générations futures.

Kung Fu Motion découle d’un projet de recherche longitudinal, les Archives vivantes des arts martiaux de Hong Kong, « Hong Kong Martial Arts Living Archive » (initié en 2012). Cette recherche en cours est une collaboration entre la International Guoshu Association, City University of Hong Kong, et le Laboratoire de muséologie expérimentale (eM+), Institut des Humanités Digitales, EPFL.

En Chine continentale, une part importante des arts martiaux traditionnels a déjà disparu. Hong Kong demeure un centre vital du kung-fu de la Chine du Sud, et compte des experts en arts martiaux parmi les plus réputés au monde. Cependant, l’urbanisation rapide, la  croissance de la population, la transformation culturelle et le vieillissement des maîtres mettent ces pratiques en péril. La documentation, la reproduction et la présentation des formes culturelles immatérielles posent d’importants défis théoriques et technologiques. Les traditions éphémères nécessitent que des spécialistes des questions culturelles, des technologues, des artistes et des scientifiques travaillent avec les communautés du kung-fu pour développer de nouvelles méthodes pour maintenir et faire vivre ces traditions culturelles. Cette entreprise interdisciplinaire est devenue une priorité constante pour l’Institut des Humanités Digitales, EPFL, conjointement avec des collaborateurs et personnes pratiquant le kung-fu dans le monde.

A découvrir jusqu'au 12.08.2018

Ours

30.03.2018
LATENIUM
HAUTERIVE (NE)

A3-724x1024.jpg

Redouté, imité ou vénéré, l’ours est souvent perçu comme l’animal le plus semblable à l’homme.

Les premières représentations d’ours apparaissent durant la Préhistoire, il y a 40’000 ans, à une époque d’intense bouillonnement artistique et spirituel. On lui réserve alors un traitement particulier. Dans les grottes, qu’il soit gravé ou peint, il est souvent représenté isolé, dissimulé dans des recoins difficiles d’accès. Sa mise en scène est subtile, et le traitement de sa figure particulièrement minutieux. Galets et blocs de pierre gravés ou sculptés, statuettes et plaquettes d’os ou d’ivoire finement ouvragées, peintures pariétales ou encore modelage dans l’argile, ces représentations donnent à voir les détails de son pelage, de ses yeux et de ses oreilles, tandis que son anatomie est très typée, pour ne pas dire stéréotypée.

Portant sur les figurations d’un passé lointain, l’exposition du Laténium montre cet ours qui se cache et nous renvoie aux représentations actuelles d’un animal avec lequel nous entretenons une relation ambiguë.

Une exposition organisée en collaboration avec la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le Musée d’Archéologie nationale – Domaine national de Saint-Germain-en-Laye (France).

A découvrir jusqu'au 06.01.2019

Cistudes et libellules, naïades de tout l'étang

24.03.2018
MAISON DE LA RIVIERE
TOLOCHENAZ

Affiche_A4-750x330.jpg

Emblématique des milieux aquatiques, les libellules sont particulièrement fascinantes et d’une observation accessible à tous. Elles sont un moyen de sensibiliser la population à la beauté, mais également à la fragilité des écosystèmes humides. Une autre espèce symbolise parfaitement cet habitat mais reste encore méconnue du grand public: la Cistude d’Europe, unique tortue indigène de Suisse. 
L’exposition qui leur est consacrée est présentée en intérieur comme en extérieur, pour une observation directe de spécimens dans leur milieu naturel. Venez découvrir la vie et les mœurs de ces belles de l’eau dans une exposition ludique et interactive!

A découvrir jusqu'au 31.10.2018

BISOUS BAVEUX - Le printemps amoureux des escargots

21.03.2018
MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE
NEUCHATEL

Slide show_bisous baveux_690px-360px-72dpi.jpg

À la fois un animal commun et méconnu, l'escargot est l'un de nos voisins les plus mystérieux… Afin de mieux cerner ce gastéropode célèbre pour les nombreuses légendes qui l’entourent, le Muséum vous propose de le rencontrer dans son terrarium dans l’espace d’accueil du musée. Vous pourrez l’observer tous les jours pendant les heures d’ouverture. Les mercredis après-midi et tous les jours des vacances de Pâques (exception pour les dimanches et jours fériés), des biologistes vous présenteront l’intriguant mollusque, à la suite de quoi vous serez invité à visionner le film du cinéaste Daniel Auclair : L’escargot dans la spirale du temps. Le petit animal à coquille n’aura plus de secrets pour vous !

A découvrir jusqu'au 09.05.2018

Le clou de l'exposition (et vice versa)

17.03.2018
MUSEE ROMAIN DE LAUSANNE-VIDY
LAUSANNE

Affiche.jpg

Le clou ? Voilà un objet si anodin qu’il paraît saugrenu d’y consacrer une exposition… Et pourtant! Ignoré des Helvètes de l’âge du fer, le clou a été introduit sous nos latitudes par les Romains. Lesquels, dit-on parfois, n’auraient jamais conquis leur empire si les légions n’avaient pas été équipées de chaussures à clous.
Dès l’époque romaine donc, les clous de toute nature s’imposent dans nos contrées. Apport technologique capital, ils fixent, renforcent ou décorent. Et vingt siècles plus tard, ils dessinent encore dans les sols archéologiques des constructions dont rien d’autre n’a subsisté.
Comme bien d’autres innovations antiques, les clous sont encore omniprésents de nos jours. Le seul changement notoire est qu’ils ne sont plus forgés un par un mais débités industriellement; jadis anguleuse, leur tige est désormais de section circulaire.
Mais le sujet s’étend bien au-delà des aspects techniques et utilitaires. Il faut évoquer aussi la magie, celle des arbres à clous guérisseurs d’Europe, des fétiches à clous d’Afrique... Ou la matze, symbole hérissé de clous d’une grogne populaire valaisanne.
Et que dire des «vrais clous de la vraie croix» et des autres clous consacrés par l’Eglise? Ou de l’œillet, fleur associée aux clous de la crucifixion? A propos, comment clouer quelqu’un sur une croix pour que ça tienne ?
Côté supplices et autres formes de violence, la chaise à clous médiévale, le bâton clouté et aujourd’hui la batte cloutée suggèrent, parmi divers exemples sanglants, que l’homme est un clou pour l’homme.
Plus espiègles, des accessoires cloutés pour jeux érotiques pimentent le fantasme de se faire mal pour se faire du bien. On peut encore évoquer les blousons cloutés des loubards, le clou en piercing, le clou en bijou de prestige, le clou dans l’art...
Le clou devient aussi burlesque, quand on ne sait pas planter un clou. Ce qui rappelle d’autres expressions courantes: mettre au clou, faire du clou… Et, bien sûr, le clou de l’exposition. Manifestement, le thème est bien plus vaste et foisonnant qu’il y paraît. De quoi créer une exposition complètement marteau, et clouer le bec à qui prétendrait qu’un tel sujet ne vaut pas un clou.

A découvrir jusqu'au 20.01.2019

Poussins-Küken: T'es qui toi?

10.03.2018
MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE
FRIBOURG

mhnf_poussins-2018_affiche_250.jpg

« Salut Poussin ! N’aie pas peur, approche-toi, que je te parle un peu de moi ! Je suis un renard. Mon corps est recouvert de poils. Ils me tiennent chaud et protègent ma peau. Tu peux toucher ma fourrure si tu veux. Mais attention, fais-le doucement ; je ne veux pas perdre mon beau pelage. »
A peine sorti de l’œuf, le poussin cherche sa place dans le monde animal. Sur son chemin, il va croiser un renard, un hérisson, un canard, une grenouille et bien d’autres animaux. Chacun lui parlera de ses particularités. Certains se laisseront même toucher.
L’exposition, ludique et interactive, invite le petit visiteur à se glisser dans la peau d’un poussin pour rencontrer tout un bestiaire à plumes, poils, écailles, bec, antennes et coquille. Il est incité à compter les pattes, toucher la peau, observer les dents ou encore écouter un chant et apprend ainsi à différencier les grandes familles d’animaux.
Le parcours terminé, il est temps d’aller retrouver les vedettes de l’exposition : les poussins fraîchement éclos, bien sûr !

A découvrir jusqu'au 15.04.2018

L'herbier vaudois 2.0 - des plantes séchées au Big Data

26.02.18
MUSEE ET JARDINS BOTANIQUES CANTONAUX
LAUSANNE

csm_MJB_Affiche_A3_Herbier_2_85c271fafb.jpg

Du 18e à la fin du 20e siècle, les herbiers ont d’abord permis d’inventorier et de décrire une diversité végétale jusqu’alors inconnue. Désormais, grâce aux outils numériques, les herbiers deviennent des instruments puissants pour la gestion de la biodiversité et la recherche scientifique. En effet, les données massives (ou mégadata), contenues par dizaines de milliers sur les étiquettes des spécimens, permettent de reconstruire rétrospectivement l’évolution de la biodiversité dans l’espace et dans le temps. Ces données sont aussi utilisées pour modéliser l’évolution de cette diversité dans le futur et dans un contexte de changements globaux.
L’herbier vaudois constitue la collection prioritaire des Musée et Jardins botaniques cantonaux. Elle comprend environ 120’000 spécimens représentant la totalité des espèces décrites dans l’ouest de la Suisse. Cet herbier sera intégralement numérisé de février à avril 2018 par l’entreprise spécialisée Picturae dont la technologie permet de digitaliser jusqu’à 5000 spécimens par jour.
Cette exposition présente les enjeux et les objectifs de la numérisation de collections d’herbier et les possibilités de valorisation des données numérisées. La saisie des données par l’entreprise Picturae, visible en temps réel durant les heures d’ouverture de 10h à 17h, fournit un cadre idéal pour expliquer les défis techniques à relever lors de la réalisation du projet aux Musée et Jardins botaniques cantonaux.

A découvrir jusqu'au 13.04.2018

Objets de cultures: ces plantes qui nous habitent

14.01.2018
JARDIN BOTANIQUE DE LA VILLE DE NEUCHATEL
NEUCHATEL

bd1d55ec3cf978b7b1f849fa99fa36ac.jpg

Invisibles à nos yeux, les plantes abondent pourtant dans nos maisons. Leur "omniprésences cachée" se marque dans toutes les activités quotidiennes, du repas au sommeil, du soin au recueillement.

Cette exposition citoyenne, réalisée par des personnes provenant de tous les continents, présente dans un ancien appartement, nos objets de cultures élaborés à partir de végétaux. Le point de départ de l'exposition est constitué par une quinzaine de portraits de femmes immigrées de l'association RECIF. En acceptant de donner un bout de leur histoire, matérialisée par un objet de leurs origines, elles témoignent ainsi non seulement de l'importance des plantes dans leur vie, mais également du partage des connaissances à travers le monde.

Cette installation, qui marque les 20 ans de présence du Jardin botanique dans le vallon de l'Ermitage, s'enrichira au fil des mois par les dons de personnes du monde entier. 

A découvrir jusqu'au 02.12.2018

Je suis ton père !

10.12.17
MAISON D'AILLEURS
YVERDON-LES-BAINS

108027141.jpg

Comment donnons-nous du sens à nos actions, à nos jugements et à notre place dans le monde ? L’analyse menée en 1979 par le philosophe Jean-François Lyotard rappelle que cette question, longtemps prise en charge par les « Grands Récits » (Mythes, Religions, Idéologies, etc.), se retrouve aujourd’hui sans réponse ; l’homme postmoderne évolue dans une époque dont la direction et la signification sont devenues problématiques.
Toutefois, et puisque l’être humain est toujours en quête de sens, il est peu étonnant de voir certaines fictions actuelles occuper la place des mythes et religions d’antan. Ce constat, abstrait, est au cœur de la nouvelle exposition de la Maison d’Ailleurs – « Je suis ton père ! » –, une exposition qui, grâce au regard original des treize artistes contemporains internationaux invités à Yverdon-les-Bains, traite des bien nommés mythes modernes, en particulier du plus universellement connu d’entre eux : Star Wars, de George Lucas.

A découvrir jusqu'au 14.10.2018

Ma petite histoire de l'art

22.11.2017
ESPACE DES INVENTIONS
LAUSANNE

1510245133_mpha_horiz_online_test.png

Réalisée et produite en collaboration avec le Museo in Erba de Lugano et la participation de l'artiste Mariarosa Mutti.
ans cette exposition, il vous est proposé de déambuler au milieu d'une vingtaine de postes interactifs pour aller à la rencontre d'œuvres artistiques aussi variées que fascinantes. Vous cheminerez ainsi en compagnie d'artistes tels que Léonard de Vinci, Gauguin, Picasso, Hokusai, Giacometti ou encore Ben, et voyagerez avec curiosité à travers les époques, d'un domaine artistique à l'autre et de style en style.
'est donc bien un petit voyage initiatique artistique auquel vous êtes conviés en toute légèreté !

A découvrir jusqu'au 01.07.2018

Flore de montagne

10.11.2017
MUSEE ET JARDINS BOTANIQUES CANTONAUX
LAUSANNE

csm_Ullmann_Katrin_4_1218d0d304.jpg

Katrin Ullmann est originaire de Brême en Allemagne, fille d’un professeur de peinture et d’une céramiste. Elle a été influencée durant son enfance par les livres de l’illustrateur bernois Ernst Kreidolf, en particulier « Alpenblumenmärchen », littéralement « Contes de fées de fleurs alpines », découvert chez son grand-père. Encouragée par ses parents, elle a étudié la peinture à l’Ecole Nationale Supérieure des beaux-arts de Paris et la littérature russe et française à la Sorbonne. Katrin Ullmann vit actuellement à Ernen, dans les Alpes valaisannes, à l’entrée de la vallée de Conches où poussent les très rares tulipes de Grengiols. Elle peut donc arpenter les montagnes pour y peindre avec une grande précision, en aquarelle ou à l’huile de lin et de pavot, les associations de plantes de l’environnement alpestre au fil des saisons. Partant de croquis de terrain, sans faire de photos, elle continue de travailler dans son atelier, avec parfois un herbier pour se remémorer les détails de chacune des plantes durant l’hiver. Roses sauvages du Binntal, rhododendrons et ancolies fleurissent ainsi avec précision sur des fonds ocres de terre brûlée de Sienne.

A découvrir jusqu'au 17.12.2017

Rhinostar

14.10.17
MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE
FRIBOURG

480x270_homepage_rhinostar-v1.jpg

Qu’est-ce qui réunit un homme préhistorique, Albrecht Dürer, un capitaine hollandais du 18e siècle, une restauratrice d’objets ethnographiques et des peintres indiens ? Le rhinocéros ! Présent tout au long de l’histoire de l’humanité, il est la star incontestée de cette exposition.
Au coeur des collections du Musée se trouvait un rhinocéros indien très endommagé. Sa conservation à long terme n’était pas assurée. Le musée devait-il se défaire de cette pièce acquise en 1889 ou investir dans sa restauration ? La valeur historique et scientifique du spécimen ainsi que son statut d’emblème d’espèces en voie de disparition ont pesé lourd dans la balance. Une jeune restauratrice a été mandatée pour, petit à petit, redonner sa jeunesse au rhinocéros défraîchi.
C’est une des histoires que relate l’exposition, à côté des aventures des rhinocéros enrôlés comme animaux de foire et de cirque, à des époques où leur apparition faisait sensation. Une large place est aussi réservée à la biologie et à la conservation des cinq espèces de rhinocéros actuels.
De Dürer à Niki de Saint Phalle en passant par Dalí, le rhinocéros a exercé une grande fascination sur le monde artistique. Les décors de l’exposition sont donc des peintures originales réalisées par des artistes du Sud de l’Inde dans le style Bollywood. Un clin d’oeil à l’ambiance du cirque-spectacle et à l’origine de la vedette de l’expo, le rhinocéros indien restauré du musée.

A découvrir jusqu'au 26.08.18

Archéonimaux

23.09.2017
ARCHEOLAB
PULLY

archeonimaux-animaux-tous.jpg.png

De drôles de bêtes ont envahi l’ArchéoLab ! Chat, Singe, Poulpe, Boeuf et Lion te racontent la formidable histoire des animaux et des êtres humains. Avec ta loupe, tes jumelles et ton Polaroïd, pars pour un safari dans l’Antiquité et découvre les animaux qui peuplaient les villes et les campagnes.
Pour sa nouvelle exposition temporaire, l’ArchéoLab propose de découvrir de manière ludique et interactive les rapports entre être humain et animal, de l’Antiquité jusqu’à nos jours.
A l’ArchéoLab, le jeune visiteur est toujours à l’honneur. Dans cette nouvelle aventure, il part pour un safari archéologique à la découverte des animaux qui peuplaient l’Antiquité. Muni d’une loupe, d’une paire de jumelles et d’une pincette à insectes, le petit archéologue en herbe plonge dans l’univers des bêtes et de leur rapport à l’homme. Au cours de sa visite il manipule et expérimente au gré des postes interactifs, il s’amuse et réfléchit grâce à des petits films d’animation, découvre et admire les objets archéologiques mis en situation dans l’exposition.
Dans un jeu de miroir entre passé et présent et par le biais d’exemples concrets et ludiques, les enfants sont amenés à comprendre que leur relation au monde animal et leurs choix actuels peuvent influencer le monde de demain.

A découvrir jusqu'au 16.12.2018

T'as d'beaux oeufs.... tu sais

01.04.2017
MAISON DE LA RIVIERE
TOLOCHENAZ

Exposition temporaire prolongée jusqu’au 7 janvier 2018 !!!
Venez découvrir l’étonnante diversité des œufs, des stratégies de reproduction et des soins parentaux dans le règne animal. Crapauds et grenouilles, serpents et tortues, oiseaux et dinosaures se côtoient dans cette exposition, qui fait sortir de leur coquille quelques secrets bien gardés!

AQUA - michel.roggo.photographie

MUSEE D'HISTOIRE NATURELLE DE FRIBOURG
10.06.2017
FRIBOURG

De Waikoropupu à Sermersuaq, en passant par Wadi Wurayah et Gunung Mulu, la nouvelle exposition temporaire du Musée d’histoire naturelle de Fribourg nous conduit dans les pas du photographe fribourgeois Michel Roggo à la découverte de près de 40 milieux d’eau douce dispersés autour de la planète. Quelque 900 photographies, réalisées dans le cadre du Freshwater Project, sont montrées au public pour la première fois. 

A découvrir jusqu'au 28.01.2018

De la molécule à la pilule

30.06.2017
UNIVERSITE DE GENEVE
GENEVE

Cette exposition présente les différentes étapes du cycle de vie d'un médicament, de sa découverte à son recyclage. L'histoire de la malaria et de l'artémisinine – une molécule extraite de la plante Artemisia annua pour soigner cette maladie – illustre ce long processus.
Dans une scénographie originale sous la forme d’une croix – l'emblème des pharmaciens –, le parcours proposé permet aussi de découvrir les multiples facettes du métier de pharmacien ainsi que le rôle de l’École de pharmacie Genève-Lausanne (EPGL) pour la formation et la recherche dans le domaine pharmaceutique. Avec ses 450 étudiants et plus de 100 doctorants, l'École est reconnue comme un centre d’excellence de renommée mondiale.

A découvrir jusqu'au 22.09.2017

DANS LA TÊTE. UNE EXPLORATION DE LA CONSCIENCE

30.06.2017
MUSEE DE LA MAIN UNIL-CHUV
LAUSANNE

Qu'est-ce que la conscience? Quand commence-t-elle et quand finit-elle? Un parcours dans les méandres du cerveau pour mieux cerner comment émergent nos perceptions, nos illusions ou nos rêves. Des installations artistiques, des dispositifs interactifs, de l'imagerie scientifique et des témoignages permettront de mieux saisir les multiples processus de la pensée indispensables dans la construction de notre identité.

A découvrir jusqu'au 29.07.2018

 

Fourmis

20.05.2017
MUSEUM D'HISTOIRE NATURELLE
GENEVE

Des milliers de fourmis envahissent le Muséum!
Après les dinosaures, les fourmis sont à l'honneur dès le 20 mai pour célébrer le 2e acte du 50e anniversaire.
Fourmis savantes cultivatrices de champignons pour faire un clin d'œil à la fourmilière Atta présentée au Muséum dans les années 1977 à 1984, un spectacle encore bien présent dans la mémoire des Genevois-es.
Fourmis encore pour parler d'évolution, d'écologie et d'anatomie: adaptation remarquable à de nombreux milieux, diversité exceptionnelle, comportements sociaux spectaculaires…
Fourmis enfin pour dévoiler au public un des trésors des collections du Muséum, la plus importante collection de fourmis au monde constituée par Auguste Forel à la fin du 19e siècle.
Fourmis, un voyage passionnant entre science, société et art. Une galerie d'artistes et un espace de médiation contribuent à renforcer l'originalité de l'exposition.

A découvrir jusqu'au 07.01.2018